Ah, les voilà... bon, autant que vous le sachiez tout de suite, je suis un grand admirateur de ce groupe de post-emo-hardcore-noisy-punk originaire d'Hawaï, exilé en Californie. D'ailleurs, il faut savoir que si Chokebore fait l'objet d'une sorte de culte en France, ils sont quasiment inconnus aux Etats-Unis...
Bref... Chokebore à la Route du Rock, c'est un peu l'événement du festival, étant donné que leurs passages en France se font rares.
Donc, les voilà, en vrai, succédant au groupe Alpha, et apparemment très attendus, vu la clameur croissante.
C'est parti. Beaucoup d'inédits (le nouvel album devant sortir en Novembre) et des classiques des albums "Black Black" et "A Taste for Bitters" : "Narrow", "Valentine", "Days of Nothing", "It Could Ruin Your Day".... Du bon, du bon, et du très bon.
Troy Von Baltazar, chanteur au regard fou, fixe le public intimidé, balance deux, trois bonnes blagues et repart dans ses contorsions... "on va jouer jusqu'à Lundi !".
Fin du set, public en transe et rappel... et là, ils s'offrent le luxe de se lancer dans une quasi-improvisation post-rock, parfaite.
Re-rappel : ils reviennent, mais hélas pour ranger le matériel... vous avez déjà vu les membres d'un groupe ranger eux-même leur matos, à un festival de cet ampleur ? Ça force la sympathie, non ?